En Libye, ce que certains observateurs appellent déjà une révolution 2.0 continue à faire rage dans les rues comme sur le terrain de l’information. A l’instar des Tunisiens et des Égyptiens, l’opposition doit rivaliser d’ingéniosité, de courage et de débrouille pour informer « librement » les citoyens comme les observateurs étrangers.
Voir l’extrait du JT : « Libye: les médias ont beaucoup de peine à relayer l’information »
Rendez-leur la révolution
Bien sûr, la chute d’un pouvoir s’obtient par la rue et non par « hashtags » sur Twitter, comme l’expliquait fort justement Philippe Laloux du Soir à propos de l’Egypte. Mais pour qu’une révolte s’opère, le message doit se propager le plus largement possible, les images doivent se partager, les idées circuler…. enfin vous avez compris, je n’aurai pas la prétention ici de donner un cours sur l’importance des médias ou et de l’information dans un conflit.
Kadhafi « Game Over » on TV ?
Alors à l’est de la Libye, de Benghazi à Tobrouk, on s’active pour faire vivre les événements en direct sur le web comme en radio. Les citoyens s’emparent des médias, c’est un phénomène qui se répand jusqu’à Tripoli, toujours aux mains de Kadhafi.
Enfin, la chute du leader pourrait atteindre le climax d’une reprise en main du champ médiatique par le peuple libyen. Elle sera sans doute retransmise sur toutes les télévisions et les ordinateurs du monde. 2.0 qu’on disait….
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