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La 3D va-t-elle sauver le porno ?

13 Avr

Des centaines de personnes ont assisté mardi à la première du premier film X chinois en 3D à Hong Kong. Fini le porno ordinaires, « Sex 3D & Zen: Extreme Ecstasy » est le premier film du genre en Chine. Un événement qui illustre bien l’engouement du marché du X pour la 3D.

« Il s’agit de la première projection d’un film X en 3D à Hong Kong. Il ne faut pas s’attendre à un simple film érotique ou quelque chose de vulgaire. Il faut essayer de prendre ce film comme un divertissement pour les adultes« , des propos tenus par le directeur du cinéma en question, Christopher Dim qui, il faut bien le dire, sait défendre son business. D’ailleurs le mot divertissement illustre bien le chemin que souhaitent emprunter les acteurs de l’industrie du X en diversifiant le genre.

3 millions de dollars

Sept projections simultanées ont été tenues dans le centre de Hong Kong pour la première du film qui sort demain sur les écrans nippons. Basé sur un récit classique érotique chinois, « le tapis de prière charnel », ce film à 3 millions de dollars suit un jeune homme qui se lie d’amitié avec un duc et entre dans un monde d’orgies royales et d’autres peccadilles sexuelles… tout un programme.

Deux fois le temps d’un tournage normal

Les producteurs espèrent que la 3D les aideront à développer une activité lucrative dans une niche à part du marché du film. « En fait nous avons déjà attiré beaucoup de touristes et de nombreux ressortissants chinois. Bien sûr, c’est un film pour adultes. Mais les réservations affluent », a déclaré Sun, dont le père, Stephen Shiu, était responsable depuis 1991 d’une société de films érotiques « Sex and Zen ».

C’est cher

Pour se faire, le film a pris presque deux fois le temps d’un tournage conventionnel et avec un budget plus élevé et nécessitant des équipements bien plus avancés. C’est ce qui explique le développement relativement lent des productions 3D dans l’industrie du porno.

Dorcel en pionnier

Mais aujourd’hui, le marché est en plein essor. La société de divertissements pour adultes Hustler est d’ailleurs en train de tourner en trois dimensions la parodie porno d' »Avatar », tandis que metteur en scène italien Tinto Brass prévoit de réaliser une version 3D de son classique de 1979 « Caligula ».

Avant cela, la société française Marc Dorcel s’était déjà lancée dans l’aventure en trois-dimensions en marge du dernier festival de Cannes, en présentant « Short Cuts », le premier film X français en 3D. Rue89 se penchait déjà sur la question il y a un an, se montrant quelque peu sceptique sur l’intérêt du genre.

Nouveaux amateurs ?

Ce nouveau genre de film érotique intervient au meilleur moment dans un secteur sinistré par la profusion de contenus gratuits et des téléchargements sur le web. Surfant sur la vague 3D, amorcée par James Cameron et son film à succès Avatar, l’industrie X a bien compris que le salut de celle-ci pourrait passer par cette innovation, reste à voir si la technologie amènera de nouveaux « fans » du genre.

Martin Médias avec Reuters

Le pire job du monde

6 Avr

Je ne vous cache pas que j’adore les serpents, mais là non c’est pas possible. Conséquence tragique d’un marché de l’emploi saturé, on peut devenir laveur d’enclos à cobras…

Probablement « le pire job du monde », comme l’a justement titré 10minutesaperdre.

Et si vous pensez à quelque chose de pire, n’hésitez pas à faire vos propositions.

Apple, créateur de besoins inutiles ?

7 Mar

Chaque nouveau produit d’Apple suscite un engouement considérable des férus de technologies. Chantre de la « hype » et de la création, Steve Jobs mène le monde du high-tech à la baguette en créant perpétuellement de nouveaux besoins en la matière. Mais pourquoi est-il si fort ?

C’était l’événement technologique de la semaine dernière, le lancement de l’iPad2 par Steve Jobs « himself ». Plus léger, plus performant, plus rapide etc. tout a déjà été écrit sur la nouvelle tablette de la marque à la pomme, à la faveur d’une large campagne de communication alimentée par des mois d’attente et de rumeurs en tout genre.

L’attente. C’est le maître mot dans une campagne de lancement d’un nouveau produit Apple. Le schéma est toujours le même : faire fuiter quelques informations puis attendre, laissez faire les internautes, laisser monter le buzz. Cette attente suscite à chaque fois l’envie, la curiosité, les fantasmes, les rumeurs et surtout l’impatience chez des millions d’aficionados. Quand la mayonnaise semble bien montée, alors Saint-Apple communique, souvent de façon laconique. On avance alors une date clef et on lance les cartons d’invitation.

“Pourquoi ne l’ont-ils pas fait avant ?”

Une mécanique si bien rodée que la moindre petite mise à jour d’un produit à la pomme fait l’effet d’un mini événement. L’actualisation des OS de l’iPhone en sont le parfait exemple. Une logique perpétuelle d’innovation puis d’actualisation d’un nouvel outil à la lumière des défauts du précédent. Une entreprise presque machiavélique de « ringardisation  » de tout ce qui est remplacé ou amélioré.

La révolution d’aujourd’hui deviendra vite un objet obsolète quelques années voir même quelques mois plus tard. Cette logique est propre au marché du high-tech bien sûr, mais chez Apple elle parait presque être à l’essence même de la conception de ses produits.

Plus de mises à jour pour certains iPhones

Pour preuve, la marque vient d’annoncer qu’elle arrêterait les mises à jour pour les iPhone inférieurs à la version 3Gs et les iPod Touch 2G. Le nouvel iOS 4.3 attendu le 11 mars prochain ne sera donc pas disponible sur ces appareils, vieux de moins de trois ans. Une politique qui relance par la même occasion la question propre à la stratégie commerciale des mises à jours.

Car à chaque lancement et pour chaque objet, on se pose une simple question : « Pourquoi ne l’ont-ils pas fait avant ? ». Une interrogation qui peut paraître candide voir même simpliste, mais cette question tout le monde se la pose. Dès le lancement des premiers iPod, du premier iPhone mais surtout de l’iPad, les questions et les critiques pleuvaient. Pourquoi n’y avait-il pas de flash sur l’iPhone ? Pourquoi est-ce que je ne peux pas exporter la musique de mon iPod sur un PC ? Pourquoi n’y a-t-il pas de caméra sur l’iPad ? Pourquoi ne peut-on pas téléphoner avec l’iPad ? En se référant aux suggestions Google, on pourrait sans doute dresser une liste de plusieurs dizaines d’interrogations du même genre.

Du show, du show, du show

Pourtant, chaque nouveauté se place comme un hit des ventes mais surtout comme un standard de « hype ». C’est bien sur la mode et ses effets d’imitation qu’Apple joue ses meilleures cartes. Un succès du en grande partie à son gourou Steve Jobs. Comme un symbole, malgré ses problèmes de santé, c’est lui-même qui s’est chargé d’annoncer la sortie de l’iPad2. Du pathos, de la mise en scène et une touche de sublime pour lancer la nouvelle version d’une tablette électronique. Un nouveau gadget à la fois désirable, inutile et indispensable présenté comme une révolution d’un genre déjà saturé de projets du même type.

Une fois encore, on se pose une multitude de questions sur le nouvel objet et sur ses capacités. Cependant, devant ces nouveautés technologiques, on oublie sans doute parfois de se poser une question bête et presque primaire : « Au fond, à quoi ça sert ? ». Une interrogation qui pourrait relativiser la plupart de nos achats.

Mais en acceptant le jeu d’Apple et son culte du désirable, en intériorisant l’envie et le besoin de combler des manques artificiels de technologie….  il est difficile parfois d’intellectualiser un achat en se questionnant sur son utilité réelle. « Ça ne sert à rien et c’est pour ça que c’est super… » aurait pu écrire un Paul Eluard 2.0.

Martin Médias pour Geeko

Les médias en Libye, la révolte de la débrouille

28 Fév

En Libye, ce que certains observateurs appellent déjà une révolution 2.0 continue à faire rage dans les rues comme sur le terrain de l’information. A l’instar des Tunisiens et des Égyptiens, l’opposition doit rivaliser d’ingéniosité, de courage et de débrouille pour informer « librement » les citoyens comme les observateurs étrangers.

Voir l’extrait du JT :  « Libye: les médias ont beaucoup de peine à relayer l’information »

Rendez-leur la révolution

Bien sûr, la chute d’un pouvoir s’obtient par la rue et non par « hashtags » sur Twitter, comme l’expliquait fort justement Philippe Laloux du Soir à propos de l’Egypte. Mais pour qu’une révolte s’opère, le message doit se propager le plus largement possible, les images doivent se partager, les idées circuler…. enfin vous avez compris, je n’aurai pas la prétention ici de donner un cours sur l’importance des médias ou et de l’information dans un conflit.

Kadhafi « Game Over » on TV ?

Alors à l’est de la Libye, de Benghazi à Tobrouk, on s’active pour faire vivre les événements en direct sur le web comme en radio. Les citoyens s’emparent des médias, c’est un phénomène qui se répand jusqu’à Tripoli, toujours aux mains de Kadhafi.

Enfin, la chute du leader pourrait atteindre le climax d’une reprise en main du champ médiatique par le peuple libyen. Elle sera sans doute retransmise sur toutes les télévisions et les ordinateurs du monde. 2.0 qu’on disait….

« L’attentat pâtissier », une agression comme les autres ?

10 Fév

C’est l’évènement médiatique qui agite le web depuis hier. Eric Zemmour, le célèbre polémiste s’est fait entarter en pleine rue en se rendant à la radio. Un acte revendiqué par « La section bruxelloise de l’Internationale pâtissière » qui souhaitait régler son compte au double Z. Noël Godin a fait des émules, au point d’avoir créer une nouvelle forme de contestation non violente. Ou presque….

S’attaquer à Eric Zemmour (voir la vidéo) est un geste hautement symbolique, à l’instar de Bernard-Henri Lévy, célèbre cible du leader du mouvement pâtissier, le chroniqueur de France 2 est un penseur réactionnaire dont les propos cristallisent toujours autant de passions. Pour preuve, il y a moins d’un mois, le tribunal correctionnel de Paris avait d’ailleurs requis la condamnation du chroniqueur Eric Zemmour pour diffamation et provocation à la discrimination raciale après ses propos controversés.

Des propos  tenus dans l’émission de Thierry Ardisson sur Canal +, « Salut les terriens », dans laquelle il avait déclaré que la « majorité des trafiquants de drogue étaient des noirs et des arabes« .

Le phrase de trop

Coutumier des sentences lapidaires, cette phrase était sans doute celle de trop, celle qui déclenchera la plus grande polémique en tout cas. Quelques mois plus tard, voilà donc Eric Zemmour entarté au panthéon des « pompeux cornichons » avec Bill Gates, Nicolas Sarkozy, BHL (sept fois), Jean-Pierre Chevènement et bien d’autres encore. Ces derniers avaient tous été la cible Noël Godin ou de sa garde la plus proche. Godin ou « Le Gloupier », père spirituel du mouvement anarcho-comique de « l’internationale pâtissière« .

Un mouvement qui ne fait pas toujours rire les victimes de ces attaques. Mais celles-ci se retrouvent bien souvent dans une situation particulière résultante de la nature même de l’attentat. Une réaction disproportionnée les faisant immédiatement passer pour de sinistres personnages, comme le montre cette célèbre scène où BHL serre les poings devant un Godin au sol, interdit devant tant l’agressivité du philosophe à la chemise blanche.

Un acte punissable

Même si l’entartage bénéfice d’une bonne image populaire, irrévérencieuse et joyeusement révolutionnaire, au regard de la loi il est condamnable comme toute agression sans chantilly. C’est ainsi qu’en octobre 2002, suite à une plainte de Jean-Pierre Chevènement, Noël Godin avait été condamné à 800 euros d’amende pour « violences volontaires avec préméditation« . Deux ans plus tard, cette peine fut même alourdie en appel à 2 500 euros, soit 7 531 euros avec les frais de justice.

Eric Zemmour, lui, n’a pas été entarté par « Le Gloupier » mais par des disciples bruxellois à l’humour potache, animés par le même goût de la provocation. Spécialiste en la matière, le chroniqueur n’a pourtant que moyennement apprécié le geste. Passant des insultes qu’on voit dans la vidéo à une déclaration de mépris envers des « abrutis« , l’auteur de « Mélancolie française » ne devrait à priori pas se tourner vers la justice pour faire condamner ses agresseurs.

La justice elle attend toujours Eric Zemmour, les délibérations de son procès pour racisme pourraient aboutir sur une condamnation bien réelle de l’écrivain. Sans blague…

Le Turkmenistan ou la web-dictature

9 Fév

Aaaaah le Turkmenistan….Dictature d’Asie centrale qui reste relativement méconnue du grand public. Pourtant, ce pays se classe parmi les pays les plus fermés du monde en matière de liberté de la presse. Mais plus que l’information, c’est l’accès à celle-ci qui est cadenassée par des tarifs internet exorbitants.

Ce vaste pays côtier de la mer Caspienne partage ses frontières avec l ‘Afghanistan, l’Iran,le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. Coincé dans une région qui n’est pas vraiment un îlot de démocratie, cette ancienne  république socialiste soviétique, dirigée de main de fer Gurbanguly Berdimuhamedow, s’affiche comme l’une des dictatures les plus répressives du monde.

Un exemple frappant mais aussi surprenant est l’accès à Internet. Le premier cybercafé du pays a ouvert en 2007 et l’Etat a autorisé l’accès au web à domicile en…2008. Voilà donc trois petites années que les Turkmènes peuvent profiter de l’accès à l’information sur le net, du moins pour ceux qui peuvent se le permettre.

7000$ par mois

Voilà toute la subtilité de la question. L’accès à internet est autorisé mais il est conditionné par des frais de facturation prohibitifs.  C’est bien simple, pour bénéficier d’une connexion au web il faut pouvoir débourser près  de 7000 dollars par mois pour une ligne ADSL. Pour accéder à ce service, un seul service, d’état naturellement : Turkmen Telekom.

Une connexion à haut débit de 2 Mbits par seconde coûte tout simplement 175 fois plus cher au Turkmenistan qu’en Belgique. Mais la dictature asiatique qui entretient des liens privilégiés avec le pouvoir français et ses grandes entreprises a prévu des parades pour les classes les plus défavorisée de la société avec une connexion à bas débit de 64 Kbits (oui oui…64 Kbits !) proposée à plus de 200 dollars par mois, soit le salaire moyen en vigueur dans le pays.

Nous ne sommes pas prêts de voir le hashtag #Turkmenistan souffler un vent de révolte sur la Twittosphère…

La vérité sur l’affaire des jeunes Belges bloqués en Espagne

8 Fév

Beaucoup de choses ont été dites ou écrites au sujet de l’affaire des étudiants bloqués à Lanzarote. L’information arrivait ce weekend au compte-goutte dans les rédactions au gré des emails des parents et des coups de téléphone des jeunes sur place. Ce mardi encore, la Capitale faisait sa une avec un titre sans équivoque « Dehors les gamins de m… ». Petit retour en arrière après un titre ironique et pompeux.

L’histoire commence samedi matin à l’aéroport de Lanzarotte aux Canaries. Vers 10h, les passagers embarquent dans le bus qui les emmène à bord d’un avion de la compagnie Rynair. A son bord des familles, des personnes âgées et un groupe d’une centaine d’étudiants de l’ULB, de Saint-Louis, de l’Ichec et d’autres écoles supérieures. Mais aussi, une poignée de jeunes garçons plutôt agités.

L’un d’entre eux s’emporte contre une hôtesse qui veut lui imposer une surtaxe à cause de son bagage trop grand pour la cabine. Mais la discussion est très animée, le jeune homme refuse de payer et une violente altercation éclate alors entre la bande et l’équipage.

Tout le monde descend

Le fauteur de trouble est arrêté avant de monter dans l’avion. Mais dans l’appareil, ses amis protestent et tentent de retarder le décollage. Au bout de quelques minutes, la commandante de bord appelle la police. La Guardia Civil monte à bord et débarque tous les passagers sans distinction.

Les policiers filtrent alors les passagers, les familles et les personnes âgées remontent à bord, les 120 jeunes restent au sol. Depuis samedi, ceux-ci rentrent par petits groupes vers la Belgique, souvent sur des vols avec escale. Pour cause, le seul vol à destination de Charleroi depuis l’incident décollait ce mardi matin. Ils sont encore une dizaine sur place.

Delphine, étudiante à Saint-Louis, était sur le fameux vol, elle a été débarquée comme tous les étudiants. Pour elles, la bande de jeune est responsable de l’incident : « Ils étaient une quinzaine, il étaient bruyants et ils mettaient la musique à fond sur leurs baffles. Quand la dispute a éclaté, le jeune et ses amis ont commencé à s’énerver et à insulter tout le monde » explique-t-elle. Un témoignage qui va dans le sens des informations données par d’autres passagers dans différents quotidiens et dans les journaux télévisés de la RTBF et de RTL-TVi.

Les « gentils » et les « méchants »

Contactée par e-mail, Marie-France s’explique elle-aussi. Cette dame qui voyageait sur cet avion avec son mari ne mâche pas ses mots, et ses propos prennent même une tournure douteuse : « Déjà à l’aller tous ces « jeunes » ont mis le bazar dans l’avion. Ils hurlaient et ils dansaient à moitié nus dans l’avion. (…) Au retour, ils insultaient l’hôtesse en arabe, ils ont voulu prendre l’avion en otage en gueulant «Molenbeek en force» (…) les étudiants eux étaient très gentils et ils n’osaient rien dire, ils n’ont rien à voir avec ça« .

En lisant entre les lignes de ce dernier commentaire et de ce que l’on a pu lire dans la presse, on observe souvent dans le traitement de cette information une distinction nette entre les étudiants de l’ULB et les autres « jeunes » du vol. La Capitale, dans son édition imprimée, va même plus loin, en mettant un visage sur ceux-ci, des Bruxellois d’origine arabo-africaine. Or c’est là que le bât blesse. Il y aurait donc deux types de jeunes. D’un côté, les « gentils », blancs, étudiants d’études supérieures et éduqués. De l’autre côté, les « méchants » : nord-africains, issus de quartiers populaires et agités.
Des Belges bruyants

Mais à cette logique d’opposition, la commune de Lanzarote elle-même a réagi, relayée par « La Provincia » dans son édition papier. Loin de se lancer dans d’épineuses questions agitant le spectre du racisme, du côté espagnol on met tous les jeunes, étudiants ou non, dans un même panier. Le quotidien parle d’un « cauchemar » pour la population locale et les commerçants de l’île. Les jeunes Belges auraient semé le désordre dans leurs appartements, troublé le sommeil des habitants la nuit, mobilisés les services de police…

Bref, ceux-ci sont décrits comme une horde de jeunes gens ivres et indisciplinés venus perturber le calme de cette île des Canaries. Une histoire qui fait penser au célèbre sketch des Inconnus, qui traiterait ici de la différence entre un bon et un mauvais jeune…

Le gorille qui marche comme un homme

30 Jan

 

Je ne vais pas vous donner un cours complet sur les similitudes entre l’homme et son plus proche cousin le singe, au risque de froisser les lecteurs créationnistes du blog, parce que ce gorille argenté vient peut-être de marquer un nouveau pas dans l’évolution de son espèce.

Ok, c’est une introduction digne du professeur Hammond dans Jurassic Park, mais tout de même, un gorille qui marche debout on ne voit pas cela souvent, pour ainsi dire jamais. La scène se passe au Kent’s Port Lympne Wild Animal Park au Royaume-Unis, le gorille s’appelle Ambam et il est devenu en quelques jours une star du web.

Pour une fois qu’un singe devient célèbre sur YouTube pour autre chose que des facéties de primates qui nous amusent en nous renvoyant à nos comportements les plus avilissants, je me devais de lui rendre hommage.

 

 

Respect à toi Ambam !

Inondations en Australie: requins contre crocodiles

14 Jan

Les habitants de Goodna, une commune périphérique de la ville de Brisbane, sont invités à la prudence s’ils doivent traverser leurs rues inondées. Certaines informations, non confirmées, font état de la présence d’un requin-taureau dans la région, relate The Sydney Morning Herald sur son site internet.

Un membre du conseil communal de la localité, Paul Tully, a déclaré au journal qu’un riverain avait aperçu un requin qui était en train de nager jeudi matin à proximité d’un centre commercial. Une porte-parole de la police a indiqué que les habitants étaient invités à rester hors de l’eau. Le fait qu’un requin-taureau se déplace dans la zone inondée n’est pas improbable, a pour sa part souligné Trevor Long, directeur des services marins du parc animalier SeaWorld (BELGA).

Mega Shark Vs Crocosaurus

Après avoir été la cible des crocodiles, certains Australiens pourraient donc faire face à l’invasion de « requins d’inondations » dans les rues. Un danger bien réel certes, mais cette fois-ci, le combat aura peut-être lieu. Now it’s real !

Un journaliste belge bidonne un reportage sur Haïti

13 Jan

A l’heure des commémorations et autres rétros sur l’après séisme d’Haïti, les médias semblent à nouveau tourner les yeux vers ce côté là des Caraïbes, histoire de voir ce qui s’y passe. Résultat, on envoie à nouveau les journalistes sur place pour y faire du « inside » et décoder une situation complexe à la lumière de quelques contacts locaux. Mais un journaliste belge de VRT a pris ce job un peu trop à cœur, quitte à trafiquer une réalité « pas assez visuelle ».

Robin Ramaekers a tout simplement contrefait un incident de tir en laissant croire que son équipe de reportage avait été la cible de tirs venants d’un camp de victimes du séisme. Non content de faire un sujet outrageusement racoleur, ce journaliste a traficoté les bandes audios de son reportage pour se sentir grand reporter l’espace de quelques instants.  Les images remontent au mois d’octobre, alors que la vidéo vient d’être uploadée sur YouTube. C’est le journal flamand De Morgen qui a révélé l’information, relayée par Belga.

Le rédac chef charge son journaliste

Kris Hoflack, rédacteur en chef de la VRT, a jugé les faits de « faute déontologique grave« …sans blague. Ce qui est plus étonnant, c’est que Hoflack n’aurait découvert la supercherie qu’il y a une petite semaine. Mouais…quoiqu’il en soit, le journaliste en question n’a pas été licencié par la chaîne, en insistant sur les qualités de celui-ci et le « droit de faire des erreurs. »

Reste que je ne tirerai jamais à boulets rouges gratuitement sur un journaliste pour le plaisir, non pas par corporatisme aveugle, mais bien parce que l’on a trop tendance à oublier le poids d’influence, de pression et de décision du « haut » de la rédaction sur les journalistes. Certes, Robin Ramaekers a fait une connerie, très grosse et honteuse d’ailleurs, mais on peut aisément imaginer les consignes que ce dernier avait reçu avant de partir en Haïti. Être sur place, ramener des images fortes, de la peur et de la misère…tant pis pour la réalité.