Le 28 septembre 2011 a eu lieu la projection de mon premier documentaire sur le Hip-Hop bruxellois au centre culturel Jacques Franck à Bruxelles.
Après plus de deux ans de travail, que vous avez pu suivre ici-même sur le blog, c’était une grande fierté et une réelle satisfaction de pouvoir faire vivre ce film et ses acteurs sur grand écran. Le tout s’est déroulé dans une salle comble et enthousiaste, avec un concert en apothéose.
L’équipe de Macadam TV était évidemment présente pour couvrir l’événement, en voici un petit aperçu si vous avez manqué ça !
Voilà, l’avant-première de mon documentaire « Yo ? Non, peut-être ! » a été un très bon moment de Hip-Hop dans une salle pleine à craquer. Les photos et les vidéos suivront très bientôt pour s’imprégner un peu de cette ambiance.
Pour ceux qui ont raté la première, une nouvelle projection est prévue le lundi 3 octobre 2011 au Jacques Franck (Saint-Gilles) à 19h30.
Sinon je vous propose ic un petit tour de la presse sur les différents papiers écrits sur le docu.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je suis particulièrement content de partager avec vous la bande-annonce de mon premier documentaire: « Yo ? Non, peut-être ! ».
Après les freestyles en guise de teaser, voici donc les premières images du projet.
Il a fallu prendre le temps de finaliser le docu, trouver une salle, une date et bien sûr prévenir tous les artistes pour organiser cet événement en collaboration avec l’ASBL Lézarts Urbains.
Débat et concerts
Car en plus de la projection du film (26 minutes), il y aura un débat avec les acteurs du mouvement Hip-Hop et surtout un showcase pour animer la suite de la soirée.
On continue toujours sur la thématique de mon documentaire « Yo ? Non, peut-être !« , ici je suis en interview avec le site d’actualité des cultures urbaines Chronyx.be.
L’occasion d’expliquer un peu plus en profondeur le projet, ma démarche et la façon dont j’ai travaillé. Une interview un peu fatiguée, je ne vous le cache pas, résultat de l’enchaînement de nombreuses heures de boulot !
Évidemment je ne révèle pas encore toute l’intrigue et le contenu du docu. Sur 26 minutes de Hip-Hop bruxellois, autant en garder un peu. Il faudra donc encore un peu patienter pour découvrir tout ça ;)
Aujourd’hui je suis fier de vous présenter l’affiche officielle du projet. Réalisée par moi-même avec les photos du tournage, elle met en image quelques artistes de la scène qui participent au documentaire.
Tout le monde n’est évidemment pas dessus, il faudrait sans doute un double écran géant pour réussir à caser tous les talents du Hip-Hop bruxellois en une seule illustration ;)
Pour suivre en permanence toutes les dernières informations, ça se passe ici : Yo ? Non, peut-être !
Petit cadeau pour ceux qui souhaitaient retrouver tous les teasers/freestyles de mon documentaire à venir sur la musique Hip-Hop à Bruxelles (Yo ? Non, peut-être !).
Les voici donc, dans l’ordre, compilés sur une seule page. Si vous voulez vous tenir au courant de l’actualité du docu, ça se passe ici !
13Hor, une plume lourde et efficace qui oscille en permanence entre esprit Hip-Hop, « egotrips » et transmission de savoir. D’un projet à l’autre, d’un album au suivant et de chansons en chansons, l’artiste étonne et surprend par la diversité de son écriture.
Une seule chose ne change pas: « Bruxellois je suis, je le reste et le représente », le programme est lâché par ce MC belgo-congolais. 13Hor est l’une des figures les plus actives et revendicatrices du mouvement Hip-Hop de la capitale.
Pour preuve, il a repris l’hymne new-yorkais « Empire State of Mind » (de Jay-Z et Alicia Keys) à son compte en livrant une convaincante version bruxelloise du tube avec « Empire State of Brussels » entouré d’Aziza et de son comparse Daddy K (ex- Benny B).
a
De la force et du mental
Le MC bruxellois est l’un des artistes les plus productifs de la scène actuelle avec pas moins de 3 albums à son actif. Le dernier en date, « Cris du coeur », est un projet très abouti, riche et complet qui ressemble bien à l’artiste et à ses univers.
De chansons plus engagées ou simplement inspirées par ses racines comme « Quand la guerre distribue les rôles », « 1960 gravé dans vos coeurs » ou encore « Comme en été 68 » on passe à de gros titres bourrés de punchlines comme « Bruxellois », « Couilles-Sta » ou « Faites place ».
Quoi de plus normal que de se pencher sur ce personnage dans Yo ? Non, peut-être ! Pour l’occasion, son freestyle est ici un extrait de son album avec le titre « Les Braves ».
a
Tu vois comment ?
Et je ne résiste pas non plus à partager avec vous son dernier clip « Tu vois comment ? » qui s’inscrit parfaitement dans la démarche et l’esprit du documentaire. Les plus connaisseurs d’entre vous reconnaitront aisément bon nombre de têtes connues du mouvement Hip-Hop bruxellois.
Parmi les nombreux rappeurs que j’ai croisé pour Yo ? Non, peut-être !, il est impossible d’en trouver deux semblables. C’est aussi ce qui fait la richesse de ce mouvement. De James Deano à 13Hor, en passant par L’AB7, Scylla, B-Lel, Gandhi ou encore La Rez, chacun pratique un Hip-Hop différent, cultive son personnage et distille des messages aussi variés et complexes que cette ville.
La Rez fait figure ici d’un rap « de quartier ». Mais qu’on ne s’y trompe pas, déjà cette appellation est sans doute réductrice. L’idée n’est pas d’enfermer un groupe ou un artiste dans un format cloisonné et communautarisé, simplement d’observer et d’analyser ce qui fait la force de ces artistes.
Concerts bouillants
Il suffit d’aller faire un tour dans les concerts de Guillotine Records (La Rez, La Révolte,…) pour mesurer l’énorme popularité de ces artistes. Sans passages en radio (comme beaucoup de rappeurs bruxellois) et sans faire une profusion de scènes, La Rez arrive à fédérer tout un public de fans issus des quartiers populaires de la capitale.
Un succès d’autant plus mesurable que leurs concerts agités et parfois chauds, tranchent avec les autres événements Hip-Hop belges qui sont malheureusement trop souvent des concerts où le public garde les mains dans les poches plutôt que de donner de la voix.
Un « rap de rue » ?
Mais tordons le cou aux clichés, l’idée qu’un groupe représenterait le rap des quartiers, n’exclut évidemment pas les autres rappeurs de ce genre là. Le rap est une musique urbaine qui trouve sa source et son public originel dans les quartiers.
L’élargissement du public Hip-Hop est la preuve que les messages transmis et la musique défendue touche une forme d’universalité qui ne laisse personne indifférent et certainement pas les intellectuels. La Rez ou La Révolte ne sont évidemment pas les seuls défenseurs d’un « rap de rue » (un pléonasme si on y regarde bien !) mais ils en sont sans doute une bonne ‘illustration. Voici le freestyle de Rifino.
En France, de nombreux rappeurs ont assuré un cours de géographie urbaine en plaçant leur département sur la carte du rap et dans la tête d’un public qui dépasse le cadre du Hip-Hop. Jusqu’en Belgique, tout le monde connait le « 93 » (Seine-Saint-Denis) grâce à Joey Starr et Kool Shen, le « 94 » (Val-de-Marne) de la la Mafia K’1 Fry et de Rohff , Les Sages Po’ ou Booba avec le « 92 » (Hauts-de-Seine) et beaucoup d’autres.
A Bruxelles, la mode est arrivé vers la fin des années 90, mais dans un pays sans département, c’est la commune qui a pris la place de la revendication identitaire.
1080, 1050, 1190…
Célébré parfois avec ironie, humour ou une réelle volonté de mettre son quartier en avant, le code postal prend une place essentielle dans le lexique des rappeurs belges. Ici, les « 1190 » (Forest), « 1030 » (Schaerbeek), « 1070 » (Anderlecht), « 1080 » (Molenbeek), « 1210 » (Saint-Josse), « 1140 » (Evere), « 1050 » (Ixelles) sont tagués, criés en concert, dédicacés en chansons et largement revendiqués par certains acteurs de la scène Hip-Hop.
Mais ils n’ont sans doute pas la même valeur de surenchère d’une « street-credibility » qui se mesurerait au degré de violence de la zone dans laquelle on habite.
13Hor, poids lourd à coeur ouvert
28 Avr13Hor, une plume lourde et efficace qui oscille en permanence entre esprit Hip-Hop, « egotrips » et transmission de savoir. D’un projet à l’autre, d’un album au suivant et de chansons en chansons, l’artiste étonne et surprend par la diversité de son écriture.
Une seule chose ne change pas: « Bruxellois je suis, je le reste et le représente », le programme est lâché par ce MC belgo-congolais. 13Hor est l’une des figures les plus actives et revendicatrices du mouvement Hip-Hop de la capitale.
Pour preuve, il a repris l’hymne new-yorkais « Empire State of Mind » (de Jay-Z et Alicia Keys) à son compte en livrant une convaincante version bruxelloise du tube avec « Empire State of Brussels » entouré d’Aziza et de son comparse Daddy K (ex- Benny B).
a
De la force et du mental
Le MC bruxellois est l’un des artistes les plus productifs de la scène actuelle avec pas moins de 3 albums à son actif. Le dernier en date, « Cris du coeur », est un projet très abouti, riche et complet qui ressemble bien à l’artiste et à ses univers.
De chansons plus engagées ou simplement inspirées par ses racines comme « Quand la guerre distribue les rôles », « 1960 gravé dans vos coeurs » ou encore « Comme en été 68 » on passe à de gros titres bourrés de punchlines comme « Bruxellois », « Couilles-Sta » ou « Faites place ».
Quoi de plus normal que de se pencher sur ce personnage dans Yo ? Non, peut-être ! Pour l’occasion, son freestyle est ici un extrait de son album avec le titre « Les Braves ».
a
Tu vois comment ?
Et je ne résiste pas non plus à partager avec vous son dernier clip « Tu vois comment ? » qui s’inscrit parfaitement dans la démarche et l’esprit du documentaire. Les plus connaisseurs d’entre vous reconnaitront aisément bon nombre de têtes connues du mouvement Hip-Hop bruxellois.
Étiquettes : 13Hor, bruxelles, Congo, Cris du coeur, Empire State of Brussels, freestyle, peut-être !, rap, teaser, Tu vois comment, Yo ? Non, YO?