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Yo ? Non, peut-être ! Radio Show

6 Juin

L’aventure Yo ? Non, peut-être ! continue sous différentes formes !

De projections en soirées et passages radio, le documentaire devient un projet complet.

L’occasion de mettre encore et encore les artistes Hip-Hop belges à l’honneur.

Radio Show

C’était le cas en mars dernier, à l’invitation de Radio Campus pour une carte blanche spéciale YNPE.

A la manière d’un « Planète Rap belge », avec mon partenaire Tikal et DJ Doc Lock, nous avons reçu plusieurs MC’s pour des interviews et freestyles pendant 2h de live.

Tout ce show a été capté par la caméra de Macadam TV , un site devenu incontournable dans la culture Hip-Hop en Belgique.

B-Lel:

Nina Miskina:

Sidéral:

Stan:

Rifino (La Rez):

Azzili Kakma et Jean-Jass (Exodarap):

 

Et pour conclure le show en beauté, tous les MC’s présents ont participé à un gros freestyle de 40 minutes. Voici les meilleurs moments clippés par Macadam TV.

 

Pour suivre toutes les infos Yo ? Non, peut-être ! et les clips de rap belge du moment ça se passe ici !

 

13Hor, poids lourd à coeur ouvert

28 Avr

13Hor, une plume lourde et efficace qui oscille en permanence entre esprit Hip-Hop, « egotrips » et transmission de savoir. D’un projet à l’autre, d’un album au suivant et de chansons en chansons, l’artiste étonne et surprend par la diversité de son écriture.

Une seule chose ne change pas: « Bruxellois je suis, je le reste et le représente », le programme est lâché par ce MC belgo-congolais. 13Hor est l’une des figures les plus actives et revendicatrices du mouvement Hip-Hop de la capitale.

Pour preuve, il a repris l’hymne new-yorkais « Empire State of Mind » (de Jay-Z et Alicia Keys) à son compte en livrant une convaincante version bruxelloise du tube avec « Empire State of Brussels » entouré d’Aziza et de son comparse Daddy K (ex- Benny B).

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De la force et du mental

Le MC bruxellois est l’un des artistes les plus productifs de la scène actuelle avec pas moins de 3 albums à son actif. Le dernier en date, « Cris du coeur », est un projet très abouti, riche et complet qui ressemble bien à l’artiste et à ses univers.

De chansons plus engagées ou simplement inspirées par ses racines comme « Quand la guerre distribue les rôles », « 1960 gravé dans vos coeurs » ou encore « Comme en été 68 » on passe à de gros titres bourrés de punchlines comme « Bruxellois », « Couilles-Sta » ou « Faites place ».

Quoi de plus normal que de se pencher sur ce personnage dans Yo ? Non, peut-être ! Pour l’occasion, son freestyle est ici un extrait de son album avec le titre « Les Braves ».

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Tu vois comment ?

Et je ne résiste pas non plus à partager avec vous son dernier clip « Tu vois comment ? » qui s’inscrit parfaitement dans la démarche et l’esprit du documentaire. Les plus connaisseurs d’entre vous reconnaitront aisément bon nombre de têtes connues du mouvement Hip-Hop bruxellois.

La Rez, voix des quartiers bruxellois

15 Avr

Parmi les nombreux rappeurs que j’ai croisé pour Yo ? Non, peut-être !, il est impossible d’en trouver deux semblables. C’est aussi ce qui fait la richesse de ce mouvement. De James Deano à 13Hor, en passant par L’AB7, Scylla, B-Lel, Gandhi ou encore La Rez, chacun pratique un Hip-Hop différent, cultive son personnage et distille des messages aussi variés et complexes que cette ville.

La Rez fait figure ici d’un rap « de quartier ». Mais qu’on ne s’y trompe pas, déjà cette appellation est sans doute réductrice. L’idée n’est pas d’enfermer un groupe ou un artiste dans un format cloisonné et communautarisé, simplement d’observer et d’analyser ce qui fait la force de ces artistes.

Concerts bouillants

Il suffit d’aller faire un tour dans les concerts de Guillotine Records (La Rez, La Révolte,…) pour mesurer l’énorme popularité de ces artistes. Sans passages en radio (comme beaucoup de rappeurs bruxellois) et sans faire une profusion de scènes, La Rez arrive à fédérer tout un public de fans issus des quartiers populaires de la capitale.

Un succès d’autant plus mesurable que leurs concerts agités et parfois chauds, tranchent avec les autres événements Hip-Hop belges qui sont malheureusement trop souvent des concerts où le public garde les mains dans les poches plutôt que de donner de la voix.

Un « rap de rue » ?

Mais tordons le cou aux clichés,  l’idée qu’un groupe représenterait le rap des quartiers, n’exclut évidemment pas les autres rappeurs de ce genre là. Le rap est une musique urbaine qui trouve sa source et son public originel dans les quartiers.

L’élargissement du public Hip-Hop est la preuve que les messages transmis et la musique défendue touche une forme d’universalité qui ne laisse personne indifférent et certainement pas les intellectuels. La Rez ou La Révolte ne sont évidemment pas les seuls défenseurs d’un « rap de rue » (un pléonasme si on y regarde bien !) mais ils en sont sans doute une bonne ‘illustration. Voici le freestyle de Rifino.

En France, de nombreux rappeurs ont assuré un cours de géographie urbaine en plaçant leur département sur la carte du rap et dans la tête d’un public qui dépasse le cadre du Hip-Hop. Jusqu’en Belgique, tout le monde connait le « 93 » (Seine-Saint-Denis) grâce à Joey Starr et Kool Shen, le « 94 » (Val-de-Marne) de la la Mafia K’1 Fry et de Rohff , Les Sages Po’ ou Booba avec le « 92 » (Hauts-de-Seine) et beaucoup d’autres.

A Bruxelles, la mode est arrivé vers la fin des années 90, mais dans un pays sans département, c’est la commune qui a pris la place de la revendication identitaire.

1080, 1050, 1190…

Célébré parfois avec ironie, humour ou une réelle volonté de mettre son quartier en avant, le code postal prend une place essentielle dans le lexique des rappeurs belges. Ici, les « 1190 » (Forest), « 1030 » (Schaerbeek), « 1070 » (Anderlecht), « 1080 »  (Molenbeek), « 1210 » (Saint-Josse), « 1140 » (Evere), « 1050 » (Ixelles) sont tagués, criés en concert, dédicacés en chansons et largement revendiqués par certains acteurs de la scène Hip-Hop.

Mais ils n’ont sans doute pas la même valeur de surenchère d’une « street-credibility » qui se mesurerait au degré de violence de la zone dans laquelle on habite.

« 1190 Tu-peux-pas-test « 

L’AB(7/2C), OVNI du Hip-Hop

24 Mar

Qui a dit que le Hip-Hop n’était qu’une musique de gangsters et de voyous ? Certainement pas L’AB7. Issu du collectif OPAK, groupe hybride et culte pour les fans de rap en Belgique, il a écumé de nombreuses scènes en compagnie de Scylla, Karib et Masta Pi. Aujourd’hui c’est en solo que L’AB7 poursuit sa carrière.

L’artiste a un profil et un style plutôt atypique:  tatouages et look punk-rock n’roll, auxquels il vient y greffer des accessoires Hip-Hop et bling-bling qui lui ont permis de se construire tout un personnage original. Un personnage qui trouve son alter-ego en la personne de L’AB2C, alias le vilain double de L’AB7 qui se fringue en rose et raconte des horreurs au microphone.

 

Dualité / technicité

De cette dualité, entre un rappeur sombre et conscient et un clown obsédé sexuel, est née un artiste complet en marge d’un mouvement Hip-Hop parfois très strict et très « street ». Qu’à cela ne tienne, avec des années de « Battles » et de scènes partout en Belgique, l’artiste a réussi à la sueur du micro à rallier à sa cause une grande partie de la scène rap, dans toute sa diversité.

Le voici donc logiquement en freestyle pour Yo ? Non, peut-être !, dans une vidéo tournée par moi-même à Schaerbeek, montée encore une fois par Majin Tikal.

Convok et la séance de « punchlines »

18 Mar

Voici le deuxième épisode de la série des « freestyle » réalisés dans le cadre de mon documentaire sur le Hip-Hop à Bruxelles: Yo ? Non, peut-être !.

Dans cette nouvelle vidéo, le rappeur bruxellois Convok passe devant la caméra pour une petite séance de « punchlines ». Pour les moins connaisseurs, la punchline est la balle dans le pistolet verbal d’un rappeur. Elle prend différentes formes et s’apparente à une phrase choc ou un enchainement de rimes. La punchline est là pour passer des messages ou comme simple exercice de style.

En voici une petite démonstration, enregistrée au « Roi des Belges » célèbre bar du quartier des Halles-Saint-Géry dans le centre ville de Bruxelles.

James Deano rappe 5 sur 5

3 Mar

Décidément, après deux ans d’absence le rappeur James Deano a bien l’intention de faire parler de lui. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça marche ! Tout commence avec un clip pop et kitsch qui divise son public et agite les pages Facebook avant de revenir ensuite avec un excellent sketch en guise de réponse parodique.

Cette fois, James Deano s’est associé avec Déparone et son label bruxellois Give Me Five pour réaliser un « freestyle » vidéo. Dans ce mini clip, on retrouve « le buzz et l’argent du buzz » une chanson extraite de la future compilation du label qui sortira ce samedi 5 mars sur le web.

Deano et Give Me Five, un duo qui occupe une bonne place dans le 5 de base du Hip-Hop belge. Histoire de ne pas laisser ses fans en reste, le fils du commissaire vient d’ailleurs de lancer ses freestyle de la semaine sur sa page Facebook. Voici l’épisode 1.